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Le Québec de Christian "R3515T4NC3" Leclerc

11 novembre 2010

Nicolo Rizzuto assassiné: La passion d'un peuple pour la mafia

Nicolo Rizzuto a été assassiné.

Tout le monde l'a appris hier. Depuis, les médias ne font qu'en parler. Mais pourquoi sommes-nous si intéressés, si passionnés, en tant que peuple, à un tel événement?

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(Photo: Extrait de The Sydney Morning Herald Photo: Reuters)

 

Cette nouvelle a fait le tour du monde. Mais ici...  On ne fait plus qu'en parler, en long, en large, en survol, en détail. Pourquoi agit-on ainsi? Pourquoi sommes-nous si passionnés par ces gens, ces présumés membres de la mafia, par la mafia même?

Nous sommes passionnés de la mafia pour plusieurs raisons. L'intérêt envers tout ce qui nous intrigue, tout ce qui nous est peu ou pas connu est souvent simplement signe de curiosité normale. Mais au-delà de cette curiosité, il y a des aspects de la mafia qui titillent notre imaginaire...

Premièrement, l'aspect de richesse et de pouvoir nous attire dans le plus profond de notre nature pécuniaire. Normal, nous aimerions tous avoir plus d'argent et de pouvoir. En second lieu, nous aimons voir, un peu partout, la conspiration et croire que nous sommes des victimes de notre sort, ce qui nous déresponsabilise de ce qui nous arrive, de notre état d'insatisfaction ("Si c'est la faute d'un autre, alors ce n'est pas la mienne! Je suis victime!" - Bien plus facile que de se dire "C'est de MA faute. Je l'avoue."). Troisièmement, il m'apparaît presque évident que cela même à des généralisations dans lesquelles nous aimons nous baigner ("Les italiens, c'est tous de la mafia." - Comme nous avons vu cette généralisation dans un des épisodes de Les Rescapés à Radio-Canada). Enfin, nous avons tellement été nourris de films de mafia, Le Parrain I II et III, Heat, Scarface, Carlito's Way, Casiono, etc., que nous aimons croire que cela se passe chez nous, que nous aimons prendre le film pour la réalité.

Voici le hic...  

Il y a du réel et du fictif que nous entretenons dans notre tête. Comment différentier? Je n'ai pas la réponse. Je peux simplement dire que je crois fermement que nous avons à nous prendre en main en tant que peuple si nous voulons nous responsabiliser au lieu de voir partout des conspirations.

Comme on dit en anglais:

- If you're not part of the solution, you're part of the problem.

Je suggère de pousser les instances à faire leurs devoirs, de mettre au clair TOUT ce qui se passe, mais à nous aussi, peuple, de réaliser que si des groupes de gens exercent du pouvoir, c'est que nous leur accordons ce pouvoir et donc abdiquons au nôtre.

Reprenons le pouvoir, reprenons ce qui nous revient et en nous responsabilisant pourrons-nous enfin croire que ce qui nous arrive est le résultat de nos choix. 

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11 novembre 2010

Un pub irlandais sympathique, mais déphasé...

Depuis que je suis déménagé à Trois-Rivières, j'ai rarement eu l'opportunité de sortir et de visiter la ville, ayant le nez dans des livres et le crayon à la main plus souvent qu'autrement. Ce soir, j'ai officiellement fait ma première sortie et je vous l'avoue, je suis charmé du lieu choisi et ce, à plusieurs niveaux.

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Situé au coeur du centre-ville de Trois-Rivières au 363 rue des Forges, Le trèfle est une taverne irlandaise dont le charme rappelle un peu le "Cheers" de la série culte des années 1980 et 1990. En y entrant, je fus rapidement accueilli par son personnel très sympathique. Déjà, avec leur approche familière (que tous n'apprécieront peut-être pas) je me suis senti comme un habitué des lieux.

 

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Le trèfle offre une multitude de bières particulièrement savoureuses et de whyskeys; c'est d'ailleurs leur spécialité. Je ne suis pas un expert ni même un amateur particulier de ce nectar, mais j'ai bien apprécié la Murphy's Irish Stout que l'on m'a servie.

Un menu bistro vous y attend.  Montréalais de naissance, je n'ai pas su résister à demander un Smoked meat montréalais. Je fus plus que agréablement surpris par leurs succulentes frites maison qui sont indéniablement les meilleures que j'ai goûtées depuis fort longtemps.

Ambiance chaleureuse, décor génial, personnel accueillant, alcools spécialisés, bonne bouffe à bon prix... Alors, quel est le hic? Bien que cela puisse paraître ridicule à certains, insignifiant peut-être même, j'ai trouvé ce petit trésor en faisant une recherche sur le Web, sur Google, afin de trouver un pub à Trois-Rivières. Arrivé sur leur site Internet, je fus déçu d'y retrouver, à l'aube de 2011, des offres promotionnelles datant de 2008 et de 2009. La direction n'est visiblement pas de type "nouveaux médias" malgré leur jeune âge.

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Malgré ce manque de vigilance, je crois que l'essentiel y est. Non-seulement je vous le suggère fortement, mais si vous décidez à y aller, peut-être allez-vous me croiser. Je serai probablement assis au premier tabouret donnant directement au bar, espérant qu'un jour, tel "Norm" dans Cheers, on me salue à vive voix dès que j'y entrerai.

10 novembre 2010

« Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion. »

La semaine commence dans le froid, mais elle se réchauffera tranquilement.
Afin de tenter d'accélérer le tout, je vous envois une citation.

Il y a une petite histoire derrière cette citation. 

C'était un vendredi, en fin août de 2002. Je venais de terminer mon premier été dans ma maison de Magog.
Je revenais paisiblement de faire quelques courses. Mon contrat de travail avec les Éditions du Renouveau Pédagogique venait de se terminer, je ne savais pas ce qui m'attendait. Une fois dans la voiture, je reçois un appel téléphonique...
C'était mon ex-fiancée qui m'annonçait qu'elle avait finalement pris ses derniers efffets à notre place à Montréal.
Voilà, c'était définitivement la fin de notre relation. 

Pas de boulot, pas de relation... Je commençais à voir un peu gris.

En chemin vers la maison, sur une route de campagne non éclairée, des jeunes hommes, ou de grands adolescents, se sont amusé à lancer des pierres aux voitures qui venaient à sens contraire. Ma voiture ne fut pas épargnée. La roche traversa le pare-brise, fracassa le tableau de bord et traversa la voiture, arrachant complètement ma vitre arrière. La roche venait de passer à quelques pouces de ma tête. Aurais-je conduit deux ou trois pouces plus à droite, j'y aurais laissé ma peau.

Épris d'un sentiment de panique, j'ai accéléré.
Arrivé chez moi, j'ai aussitôt appelé les autorités.

En attendant que la police arrive, je me suis assis au bord de l'eau, café en main, et me suis dit que tout compte fait, les choses ne pouvaient pas être pire.

Lorsque les deux hommes en uniformes sont arrivés, l'un d'eux m'a regardé et a dit, avant même de me saluer:
"Vous êtes réellement chanceux d'être en vie. C'est presque un miracle..."

... Et c'était vrai. J'étais chanceux d'être en vie. Le boulot, ça se trouve ou ça se crée. Les gen autours de nous ne nous appartiennent pas. Certains restent, d'autres pas. Mais au moins j'avais de merveilleux souvenirs en moi. Pour ce qui est du pare-brise, de toute la voiture, bien, les assurances s'en chargeraient.

Tout compte fait, j'étais bien, assis là, au bord de l'eau, mon café en main.
Le lendemain, je grimpais le mont Owl's Head afin de lire et de réfléchir. Là, dans le livre que je tenais en main, j'y ai lu ceci:

« Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion. » - Voltaire


J'ai souri. Je savais ce que cela voulait dire.

Prenez le temps d'apprécier ce que vous avez. Prenez le temps d'apprécié ce que vous transportez comme connaissance et comme souvenirs. Et continuez de chercher à bâtir de nouveaux souvenirs pour demain.

10 novembre 2010

Finir ou transformer la relation?

J’ai, chez moi, une bouteille de cognac en forme de globe. Hier, j’ai choisi de transvider le peu de spiritueux qu’il y restait dans un autre contenant. Que faire de la bouteille? La jeter? La mettre au recyclage? Non. J’affectionne particulièrement cette bouteille fort originale. J’ai donc choisi de la nettoyer et de la conserver simplement comme objet décoratif. 

Dans notre course folle de consommation, dès qu’un item a perdu sa raison d’être première, nous avons vite tendance à nous débarrasser de celui-ci. Le problème n’est pas tant dans cette habitude même puisque nous avons maintenant accès à de multiples options pour minimiser nos impacts sur l’environnement. Là où ce comportement devient nocif est lorsque nous l’appliquons aux êtres humains. 

Une personne qui a été notre ami(e) mais qui ne correspond plus à nos besoins, à nos attentes, nous avons tendance à le (re)jeter (j’en suis coupable aussi, je ne vous pointe pas du doigt). Un ancien amoureux, une ancienne flamme pour qui nous n’avons plus la même passion, nous la jetons du revers de la main et la rejetons de notre bulle, de notre vie. Pourquoi en est-il ainsi?
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J’ai tendance à croire que le vide ne peut pas exister. Un verre est occupé à moitié par de l’eau. Vous connaissez la fameuse question autour de ce verre... « Est-il à moitié plein ou à moitié vide?» Très franchement, peu importe votre choix, j’aurais tendance à vous dire que vous êtes dans le tort puisque le verre, à mes yeux, est entièrement plein. Oui, il est à moitié plein d’eau et à moitié plein d’air. Le vide n’existe pas. En vertu de cette loi, je suis porté à croire que cette amour pour l’autre, cette affection pour notre ami ou pour notre ancienne conquête ayant disparu, nous avons vite tendance à le remplacer par un sentiment de dédain, parfois même de haine, de hargne afin qu’il n’y ait pas de vide.

Pourtant, est-ce nécessaire absolument de créer cet état des choses? Serait-il même absolument nécessaire de créer le vide? Peut-être... Je n’ai jamais eu la moindre prétention en matière de mes qualifications à comprendre la dynamique humaine. Je ne sais qu’une chose, c’est que les gens que j’ai aimé, je les aime encore aujourd’hui. Ceux avec qui les liens ont été coupés me manquent. Par contre, je reconnais ici leur choix d’agir ainsi et le respecte entièrement. Je ne peux ni ne voudrais les forcer à entretenir une amitié entre nous. Ce n’est pas de ma nature. Je trouve simplement dommage que le froid ait remplacé cette affection qui jadis existait alors que l’affection aurait pu simplement se transformer dans sa dynamique.

Oui, l’affection peut se transformer dans sa dynamique. J’ai de ces anciens amours qui, aujourd’hui sont encore dans mon entourage, mais dont la dynamique de la relation n’est plus la même. Alors pourquoi est-ce qu’avec les autres relations n’en est-il pas ainsi? Je vais faire une supposition qui est clairement un préjugé (j’en conviens et je l’avoue ouvertement). Ces anciennes petites copines qui aujourd’hui sont encore proches de moi, je les sais réellement très brillantes sur le plan intellectuel et surtout, très matures sur le plan émotif. Les autres, je reconnais en elles des personnes fragiles sur le plan émotif et incapables d’intellectualiser la réflexion nécessaire pour entamer cette transformation de dynamique de la relation. Je risque d’en fâcher quelques-uns avec cette hypothèse, mais retenez que ce n’est que cela, une hypothèse et que la réalité est peut-être fort loin.

Ma bouteille en forme de globe n’avait plus son utilité de conserver en elle le cognac. J’ai transformé la dynamique de son utilité en lui donnant une nouvelle vie d’article décoratif. Pourquoi ne serions-nous pas capables d’en faire autant avec ces gens que nous avons aimé jadis?

Je vais la donner la réponse.

C’est simplement parce que le désir n’y est pas.

Ce choix en est un. Cette position est tout aussi respectable que n’importe quelle autre. 

Je me demande bien comment vous voyez le tout...

 

10 novembre 2010

Bâtir une relation amoureuse solide et de longue durée. Est-ce encore possible?

Bâtir une relation amoureuse solide et de longue durée. Est-ce encore possible?

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Hier soir, j’ai eu une discussion de plus de trois heures avec une personne absolument charmante. Cette personne, au cours de notre entretien, m’a posée une question qui m’a forcé à tenter de comprendre et d’évaluer logiquement l’illogique : les relations amoureuses.

« Christian, tu crois que c’est encore possible de développer des relations amoureuses longues et solides? »

… Que répondre? 

Et là, en pensant à ce que j’allais répondre, je passais en revue les couples que je connais et qui sont heureux, non pas qui disent l’être, mais que vous savez en les regardant qu’ils le sont réellement, et tentais d’isoler des facteurs, des points précis qui feraient en sorte que la relation soit solide et puisse perdurer. Je ne suis pas un professionnel de l’amour et encore moins de la psychologie, mais tout domaine d’étude a d’abord passé par l’observation.

1. Mon constat fut que, pour qu’une relation de couple, une relation amoureuse soit solide et de longue vie, il faut tout d’abord partager les mêmes valeurs de base. Et de dire que l’on partage une valeur est une chose, mais une valeur n’a pas nécessairement la même définition d’une personne à l’autre. L’amour est une valeur. Pour moi, aimer, ce n’est pas le désir. J’aime mes nièces, mais je ne ressens aucun désir envers elles. J’aime mon chum Marc, mais (dieu merci), je ne ressens pas de désir à son égard. Mais si la définition d’aimer de ma compagne n’est pas la même que la mienne, alors je me sentirai mal aimé. Si la définition de respect n’est pas la même pour ma conjointe que pour moi, alors je ne me sentirai pas respecté. Pour mieux se comprendre, encore faut-il les communiquer nos valeurs.

Les prochains éléments sont ce que j’appelle les « Points d’allumage ». Les voici.

2. Pour que je veuille m’embarquer et m’investir dans une relation amoureuse, encore faut-il que l’autre individu m’allume physiquement. C’est normal. La relation sexuelle faisant partie de la vie de couple, il faut nécessairement qu’il y ait attirance physique.

3. Pour que la relation me motive, il faudra que l’autre m’allume intellectuellement. Sans stimulation intellectuelle, la relation est amorphe cérébralement. La culture fait partie de cet aspect. Une personne qui connaît des choses que je ne connais pas ou que je connais peu saura me stimuler sur ce point.

4. Pour que je veuille m’investir, il faut que l’autre m’allume émotivement. Il faut que j’aie le goût d’être en compagnie de l’autre, il faut que l’autre fasse naître en moi un sentiment de légèreté, de calme, de joie et d’amour. Il faut que je vibre!

5. Pour que la relation perdure, il faut que l’autre m’allume spirituellement. Mon corps nourri (attirance physique), ma tête nourrie (attirance et stimulation intellectuelle), mon cœur nourri (attirance et stimulation émotive), ne me reste que mon esprit à nourrir.

Mais même avec un corps rassasié, une tête stimulée, un cœur bien rempli et un esprit comblé, si nous ne partageons simplement pas les mêmes valeurs, cela va mener à l’échec.

Et devinez quoi… Vous pensez que c’est si simple que cela réussir?
Bien non!

À travers la relation amoureuse, la communication joue un rôle prédominant. Je ne parle pas simplement de paroles ici. Comment communique-t-on l’amour?

À différentes personnes, différentes approches de dire « Je t’aime. »

- Je peux dire « Je t’aime » verbalement.
- Je peux dire « Je t’aime » par des cadeaux.
- Je peux dire « Je t’aime » par les petites attentions.
- Je peux dire « Je t’aime » par le toucher.
- Je peux dire « Je t’aime » par le regard.
- Je peux dire « Je t’aime » par des services rendus.
- Je peux dire « Je t’aime » par le temps de qualité que j’offre.

Si je dis « Je t’aime » en rendant service, mais que ma conjointe a besoin de se le faire dire verbalement, alors elle se sentira mal aimée et moi j’aurai l’impression qu’elle n’apprécie pas tout l’amour que je lui voue.

Pas facile. Je sais que, dans mon cas, j’apprécie bien plus le temps de qualité que la parole, les cadeaux, ou toute autre forme d’expression de l’amour. Mais si je ne le dis pas, comment puis-je m’attendre à le recevoir. C’est de mon devoir d’être précis. Je vais paraboler… Lorsque je vais chez Tim Horton’s, est-ce que je dis à la caissière : « Euh… sers-moi. » Non. Je lui demande ce que je veux. « Je voudrais un beigne s’il vous plait. » Davantage, je lui demande le tout avec précision : « Je voudrais un beigne double chocolat avec un café avec deux laits s’il vous plait. » Devinez quoi… Je l’obtiens et je suis satisfait. L’amour ne se commande pas, j’en conviens, mais si je n’exprime pas comment je vois l’amour, ce que cela signifie pour moi, comment je ressens l’amour que l’on me voue, alors comment puis-je m’attendre à être comblé?

Bien sûr, ce n’est là qu’une opinion et pas un diagnostic d’un professionnel.
Ah… L’amour! 

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10 novembre 2010

Les trésors cachés de l’Estrie – La Marina de Knowlton



L’Estrie… Calme, paisible coin de la belle province. Mais la connait-on réellement? Qu’a-t-elle à nous offrir comme expérience réelle et inoubliable? 

Bien qu’on y retrouve plusieurs endroits magnifiques, je tâcherai de vous présenter des endroits peu connus qui méritent d’être découverts et savourés. Voilà en quoi j’appelle ces endroits les « Trésors cachés » de l’Estrie.


Premier arrêt… La Marina de Knowlton.

Knowlton est une petite ville aux bords du majestueux lac Brôme, château fort du célèbre canard que nous pouvons dorénavant retrouver dans plusieurs épiceries, apprêté à perfection. Le village, devenu quelque peu tristounet de par ses boutiques vides et ses nombreuses bâtisses « À vendre » n’apparaît pas comme étant aussi chaleureux et accueillant qu’il le fut jadis, mais lorsque l’on se donne la peine de prendre les rues cachées… Une surprise nous attend!

La Marina de Knowlton! 

Une réelle marina qui offre un charmant bistro que les marins de cœur, d’âme ou de profession sauraient apprécier de son décor unique. J’y suis allé à quelques reprises, autant accompagné que seul. La place et son caractère intime s’apprête autant à une pause solitaire qu’à un petit tête-à-tête en plein cœur d’une journée d’été qu’à prendre un verre entre amis.



Située sur la rue Benoit, ce petit bistro offre une vie surprenante sur le lac. Décoré d’objets nautiques, nous arrivons même à nous surprendre à nous croire au bord de la mer. Peut-être même laisserez-vous votre imagination divaguer au point de vous croire pirate avec ses quelques perroquets (de plastique) qui décorent leur barbecue extérieur.

En dedans, la thématique nautique prend toute son ampleur…

Roues de bateau, photos d’embarcations, lumières navales, on y sent presque le parfum de la haute-mer. Pas surprenant que l’endroit soit presque toujours plein de gens.

Une chance que le décor et la vue soient à couper le souffle, car, je dois avouer, que le menu est quelque peu décevant. Son originalité réside dans les noms donnés aux plats qui y sont offerts (Mariner, Dock Side, Schooner, Captain’s Choice… Etc.). Vous avez deviné, c’est presque une saveur des maritimes qu’on y retrouve, avec son côté « anglais ». Bien qu’on y trouve des classiques de bistro, à savoir burgers, nachos et sandwich à la viande fumée (smoked meat), je suis déçu que, aux abords de l’eau, je ne puisse trouver de « fish and chips » sur la carte. Il me semble que ce serait un essentiel à offrir au bord de l’eau. Tout comme le serait la chaudrée de palourdes… Néanmoins, cet endroit est idéal pour une pause d’une heure ou deux pour prendre un verre seul ou entre amis tout en prenant un peu de soleil.



Pour s’y rendre, rien de plus facile…
Prenez l’autoroute 10 jusqu’à la sortie 90 et se diriger vers le sud sur la route 243. Tournez à droite sur la rue Victoria, puis encore à droite sur Benoit. Foncez tout droit et vous trouverez la Marina. Pour découvrir le bistro, il ne vous reste plus qu’à faire quelques pas vers le lac pour y découvrir sa magnifique et grande terrasse.

Bonne visite!

10 novembre 2010

Les trésors cachés de l’Estrie – Ça beigne en Estrie!




Qui se souvient de la cuisine de sa grand-mère? Qui se souvient de cette odeur de beigne ou de pain frais dans la cuisine de mère-grand? Moi je m’en souviens… Malheureusement, aujourd’hui, ma douce grand-mère n’a plus la force de s’attaquer à pareille tâche, ce qui ne me laisse que des souvenirs d’une époque où ce que nous mangions était fait maison. Mais, dans la foulée de l’ère robotisée, où tous nos aliments sont préparés par des machines industrielles, on peut retrouver des petits bijoux qui, on pourrait facilement croire, ont volé les recettes de nos douces grand-mères et réussissent à les faire revivre…

Notre second trésor caché de l’Estrie se trouve à Eastman, aux abords de la 112. Il s’agit d’une boulangerie / pâtisserie du nom de Beignes Dora. Cette petite entreprise locale et familiale existe depuis 1957. Je n’étais pas encore né à l’époque, mais je me souviens y être allé souvent dans mon jeune temps, accompagné de mon frère et de mes parents. Je vous dirais que la base n’a pas changée… En 2005, celle-ci fut achetée par une employée de l’entreprise qui y travaillait depuis 1994, madame Véronique Harrer. Toujours aussi bon et toujours aussi frais mais surtout, c’est-ce cachet « d’antan » qui en fait un réel trésor. Au comptoir où l’on retrouve divers pains frais (dont mon préféré, le pain au fromage et fines herbes), les merveilleux beignes Dora dont la recette ne semble pas avoir été changée depuis les années 80 (à ma connaissance). Pizza et pâtés maison sont également au rendez-vous. De quoi se lécher les babines! 

Le pain de chez Beignes Dora



La bâtisse rappelle les commerces des vieux temps, un peu comme si nous nous retrouvions face à un commerce de l’époque du far west. Ce cachet particulier lui confère tout son charme. Aujourd’hui, le site offre une petite terrasse ensoleillée et bien fleurie. Malheureusement, la vue laisse à désirer, ne voyant que les voitures de la 112 passer devant. En échange, il y a la belle possibilité de conduire 2 minutes vers l’Est et de déguster ses gâteries à la vue du lac et du mont Orford. Et là… Un réel petit bonheur prend place.

Halte routière Orford


Excellente bouffe, paysage resplendissant… Ne manque plus que la bonne compagnie.

Je vous invite donc à passer aux Beignes Dora, d’y commander un simple goûter et de le savourer pleinement en vous arrêtant à la halte routière du lac Orford où le parfum de l’Estrie se mêlera à ceux de vos pâtisseries tout en se mariant aux bruits des vagues… Voilà ce que j’appelle le parfum de l’Estrie.

Alors pognez-vous le beigne pendant quelques minutes...
Vos papilles vous remercieront.

10 novembre 2010

Les trésors cachés de l’Estrie - La Maison McGowan – Champêtre et moderne!

À quelques kilomètres au sud de Magog se trouve un petit village du nom de Georgeville. Ce petit coin de pays aux charmes anglophones. À l’œil, rien ne paraît y être fort intéressant, mis à part le magasin général qui accueille les gens qui y sont de passage, mais à bien creuser, vous y trouverez un bijou de lieu où il fait vraiment bon s’arrêter : la Maison McGowan!



Cette bâtisse, dont les origines datent de la fin des années 1800, offre bien plus de charme qu’elle n’en laisse paraître. À la fois un bistro et une auberge, on y découvre une autre facette de l’Estrie qui est bien cachée… Il faut dire que le lieu est légendaire! Et on le comprend à y aller. Il m’a été raconté que, dans les années 1950, les joueurs du Canadien de Montréal y passaient quelques jours pour décanter. 




La place, sous la direction de monsieur Côté est un vrai bijou pour toute personne voulant vivre une réelle escapade de quelques jours ou même d’une seule journée. Le bistro offre un menu midi aux saveurs fraîches que vous dévorerez mais qui ne dévorera pas votre budget puisque vous obtiendrez beaucoup pour un simple 12$. Effectivement, à ce petit prix, vous avez droit à deux choix d’accompagnement et de votre plat principal. Le burger McGowan est franchement digne des meilleures tables de terrasses et j’ai bien l’intention de savourer leur pizza bientôt. Quant à leur menu en soirée… Ouf! De quoi satisfaire les plus fins palais! (Confit de canard sur salade tiède, Pennes aux crevettes, bacon et sambucca, Filet de sole farçie au crabe et pétoncles, à la crème de basilic, Filet de porcelet grillé sauce aux pommes du Québec , Osso Bucco à la Milanaise pour n’en nommer que quelques-uns)

(Pour découvrir leur menu, rendez-vous à l’adresse suivante :http://www.aubergemcgowan.com/restaurant_magog.html )




Quant à l’auberge, l’atmosphère champêtre y règne comme nulle part ailleurs. Les chambres au plancher de bois qui craque légèrement sous nos pas. Les prix y sont plus qu’abordables. Partant de près de 80$ pour une nuitée et, pour une chambre possédant quelques atouts additionnels, vous pouvez y passer une nuit pour moins de 150$. Du balcon supérieur, vous pourrez y admirer la vue exaltante du Memphrémagog et du mont Owl’s Head. Vraiment à couper le souffle.







Bien que j’ai un toit à porter de main à quelques kilomètres de là, je ressens la forte envie d’aller y passer au moins une nuit. Pour moi, c’est un signe indéniable que j’en fus charmé.

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